Comment choisir sa banque ?
De part la publicité et les média, nous sommes aujourd’hui soumis à des centaines d’offres bancaires. En effet, au sein de ce marché concurrentiel, les banques font tout leur possible pour proposer des offres convaincantes, qui se différencient de leurs concurrents. Dans ce contexte, il peut parfois être difficile de rassembler tous les éléments importants pour choisir une banque.
Fort de ce constat, le site quellebanquechoisir.net souhaite vous aider.
Sur cette page, vous trouverez toutes les informations dont vous avez besoin pour choisir votre banque. Pour aller plus loin dans vos recherches, nous vous conseillons de comparer les banques entre elles afin de trouver celle qui vous coûtera le moins cher, tout en étant parfaitement adaptée à vos besoins.
Nous avons regroupé ci-dessous certaines informations essentielles qu’il faut connaître avant d’ouvrir un nouveau compte bancaire.
Les différents comptes bancaires
Face à l’éventail des comptes bancaires, vous êtes perdu ? Voici comment les distinguer pour mieux les comprendre !
Le compte courant (ou compte chèque)
Le compte courant permet les opérations bancaires de base. L’usager y effectue dépôts ou retraits à tout moment (dépôt à vue). Particularités : moyens de paiement associés, autorisation de découvert, aucune (ou faible) rémunération.
Le compte épargne (ou compte sur livret)
Les fonds du compte épargne sont rémunérés (taux d’intérêt variable), défiscalisés, plafonnés et réglementés : Livret A, LEP, le Livret Jeune, ou LDD. Particularités : dépôt à vue, pas de moyens de paiement, ni autorisation de découvert.
Le compte à terme
Mieux rémunéré, le compte à terme bloque l’épargne pendant une certaine durée. S’ils sont progressifs, la rémunération s’accroît avec le temps. Si l’usager retire ses fonds avant l’échéance, des pénalités sont infligées (sauf pour un compte « à préavis »).
Le compte-titres
Le compte-titres permet l’achat ou le dépôt de valeurs mobilières : actions boursières, SICAV, obligations... Les plus-values et les dividendes subissent une fiscalité spécifique. Le PEA est une variante, présentant des avantages fiscaux plus attractifs selon son ancienneté.
Bon à savoir : les comptes courants diffèrent aussi en fonction du nombre de titulaire : compte individuel (une seule personne physique), le compte joint (conjointement par deux personnes), compte indivis (aucune opération ne s’effectue sans l’accord de tous les cotitulaires).
Les offres d’épargne bancaire
Les offres d’épargne bancaire varient en fonction du taux des garanties proposées par les banques. L’argent disponible des usagers peut être laissé à disposition (compte courant), placé dans des livrets d’épargne, ou dans des comptes spéciaux, voire investi dans des sociétés, sous forme d’actions ou d’obligations.
Livrets bancaires et placements financiers
La rémunération de l’épargne dépend du risque encouru. Les livrets bancaires, gérés par les banques et soumis à des dispositions légales, sont les moins risqués. Ils rapportent plus sur le court terme. En revanche, les placements financiers, placés en Bourse par la banque ou par des intermédiaires, sont plus risqués. Ils rapportent plus sur le long terme.
Livrets d’épargne réglementés et livrets d’épargne fiscalisés
Un livret d’épargne réglementé signifie que l’Etat fixe les règles en matière de taux d’intérêt, de plafond des dépôts, et de conditions d’ouverture. En contrepartie, la rémunération est exonérée d’impôt (CEL, PEA, PEL, etc.), voire de prélèvements sociaux pour certains, comme le Livret A, ou le LDD. Si les intérêts sont soumis à l’impôt sur le revenu, on parle alors de livrets d’épargne fiscalisés, à l’instar du compte à terme pour lequel les banques fixent le taux de rémunération, les plafonds de l’épargne, et les conditions d’ouverture.
Les moyens de paiement
Les moyens de paiement ne cessent d’augmenter pour l’usager, susceptible de s’y perdre. Alors, quels sont les atouts et les inconvénients des différents moyens de paiement ?
L’espèce : gratuit et simple à utiliser, le liquide reste sensible au vol, et soumis à un plafond de paiement chez les professionnels (1 000 €) comme entre les particuliers (1 500 €)
La carte bancaire : simple à utiliser et sécurisée, elle autorise les paiements à distance ou sur le web. En revanche, elle est source de frais bancaires, tout en étant soumise à un montant minimum.
Le chèque : sécurisé, il est de plus en plus refusé chez les commerçants de peur de falsification ou d’insolvabilité. Son utilisation est limitée à la zone euro.
Le virement : moyen de paiement sécurisé, sans frais (SEPA), l’opération réclamant une durée de réalisation.
Le transfert : idéal pour l’envoi d’une somme à l’étranger, la sécurité n’est pas optimale. Ce mode de paiement est à bannir dans le cadre d’un versement à un particulier inconnu (achat en ligne).
Le paiement sans contact : pratique, ce mode de paiement par mobile demande un équipement adapté.
La carte de crédit en magasin : apporte des avantages de paiement, mais présente des taux d’intérêts très élevés.
La carte prépayée : évite les découverts, et permet de payer facilement à l’étranger, mais les montants sont limités, et les frais de fonctionnement importants.
Ajoutons de nouveaux modes de paiement comme la monnaie virtuelle, les plateformes de paiement électronique, ou les portefeuilles électroniques.